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Le sud-coréen Samsung Electronics a annoncé un énorme bond de ses bénéfices au quatrième trimestre, malgré l'humiliation du rappel planétaire de son smartphone phare, le Galaxy Note 7, qui a entaché sa réputation de géant technologique.

Outre la débâcle du Galaxy Note 7, le mastodonte sud-coréen doit aussi gérer une autre crise, celle de son implication dans le retentissant scandale de corruption qui a précipité la destitution de la présidente Park Geun-Hye.

Samsung Electronics a publié un résultat opérationnel de 9,220 milliards de wons ou 7,4 milliards d'euros, entre octobre et décembre, en hausse de 50,2% sur un an. Le bénéfice net s'élève à 7,090 milliards de wons, soit un saut de 120%.

Ces résultats « ont été portés par le secteur des composants, en particulier les puces mémoire et le segment des écrans », explique le groupe. Le renforcement du dollar lui a également été favorable.

Les cours des puces sont soutenus par la demande, en particulier de fabricants chinois de smartphones qui se mettent à produire des engins dotés de caméras haute résolution et aux capacités de stockage plus grandes afin de tenter de rattraper Samsung et son grand rival américain Apple. Samsung domine le marché des 3D NAND, puces mémoire plus rapides et à grande capacité.

Le chiffre d'affaires du premier fabricant mondial de smartphones est ressorti à 53300 milliards de wons, quasiment inchangé par rapport à la même période de l'année précédente.

 

Sur 2016, le bénéfice d'exploitation a progressé de 10,7% sur un an à 29200 milliards de wons bien que le chiffre d'affaires n'ait progressé que de 0,6% à 201900 milliards de wons.